Animation de papier découpé mettant en vedette un merle qui perd tour à tour son bec, son cou, son oeil, ses ailes, ses pattes, et qui les retrouve en double et en triple, en suivant le rythme d'une chanson folklorique interprétée par le Trio lyrique.
Le film porte sur un merle (blanc) qui perd des parties de son corps et les retrouve multipliées par trois. Cet oiseau qui possède tout en triple danse au son de la vieille chanson folklorique (Mon merle). Le plus formidable, c’est que nous ne voyons que l’essentiel : des éléments très stylisés et détachés les uns des autres. Les diverses parties du corps sont faites de petits rectangles et les yeux, de minuscules cercles, tous de papier. Voici ce que m’a dit McLaren à propos de ce film : « Ce genre de trucs, c’est Marcel Marceau [le mime français qu’il admirait beaucoup]. Le Merle en est rempli. On laisse de côté certaines choses. L’oiseau n’est pas structuré à la manière d’un oiseau. Il y a beaucoup de lacunes, mais le spectateur tient pour acquis que l’oiseau a un cou et il lui faut ajouter bien des éléments qui ne sont pas visibles, mais auxquels renvoie le mouvement. Lorsque Marcel Marceau monte un escalier, il n’y a pas de marches. Il reste au sol. La même chose se produit, je pense, quand les yeux de l’oiseau bondissent vers les nuages. On tient pour acquis qu’il y a un sol. Le spectateur reçoit des indices et je suis sûr que la façon de combler les lacunes varie beaucoup d’une personne à l’autre. »
Donald McWilliams
From the playlist: McLaren : essais pratiques en animation
Pedagogical evaluations and study guides are only available to CAMPUS subscribers.
Features designed specifically for teachers. Learn more
Already subscribed? Sign in
Le merle, Norman McLaren, provided by the National Film Board of Canada
Show all comments