Le 24e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Film expérimental qui met en scène Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens. Les danseurs vêtus de blanc évoluent dans un décor peint en noir, et l'ensemble, harmonieux, traduit toute la créativité de McLaren.
This is not a film record of a dance. The choreography, per se, is not memorable. The important thing is that the choreography was created strictly for McLaren to work with on the optical camera. There he transformed the dance into something of heart-stopping beauty – technology at the service of art. What McLaren did was multiply the imagery up to eleven times, each of eleven passes staggered by a few frames. The dancers are followed by his and her own waves. The story is the old one of Narcissus. In this case, it is a female Narcissus, in love with her own self, until a young man appears and wins her. For McLaren, it fulfilled a need to make a plea that we must look outside ourselves and love others – the same theme which underlay his anti-war film, Neighbours. It was a very difficult film to dance, since Margaret Mercier and Vincent Warren had to dance in almost total blackness with only side lighting. The soundtrack is fascinating. Maurice Blackburn took a two-and-a-half-minute pan pipe recording and by looping the music with the addition of a harp stretched the music to 13 minutes. Otherworldly music for otherworldly imagery.
Donald McWilliams
From the playlist: Norman McLaren: Hands-on Animation
Il ne s’agit pas de l’enregistrement sur film d’une danse. La chorégraphie n’est pas en soi mémorable. L’essentiel est que cette dernière a été créée dans le seul but de permettre à McLaren de l’utiliser pour travailler avec la caméra optique. Il a ainsi transformé la danse en quelque chose d’une beauté saisissante : la technologie au service de l’art. La démarche de McLaren a consisté à démultiplier chaque prise de vues jusqu’à onze fois en décalant de quelques cadres chacune des images. Les danseurs sont suivis par leurs propres vagues. C’est la vieille histoire de Narcisse qui se déroule ici. Mais dans le cas présent, il s’agit d’une Narcisse au féminin, éprise d’elle-même jusqu’à ce qu’un jeune homme paraisse et mérite son amour. Pour McLaren, le film répondait à un besoin : faire valoir l’importance de regarder hors de soi-même et d’aimer les autres. Ce thème sous-tend également son film anti-guerre Voisins. Dans Pas de deux, l’exécution de la chorégraphie s’est révélée particulièrement ardue, puisque Margaret Mercier et Vincent Warren ont dû danser dans la quasi-obscurité, ne bénéficiant que d’un éclairage latéral. La trame sonore est fascinante. Maurice Blackburn a utilisé au départ un enregistrement de deux minutes et demie de flûte de Pan qu’il a repris en boucle en y ajoutant de la harpe, ce qui lui a permis de prolonger la musique jusqu’à 13 minutes. Une musique d’un autre monde pour une imagerie d’un autre monde.
Donald McWilliams
From the playlist: McLaren : essais pratiques en animation
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Pas de deux, Norman McLaren, provided by the National Film Board of Canada
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