« Drôle? Qu’est-ce que les Blancs, que les Inuits appellent Qallunaat, ont de si drôle? Eh bien, parmi les comportements étranges qui les caractérisent, les Qallunaat échangent des inepties en guise de salutations, répriment leurs fonctions physiologiques, se plaignent constamment du froid et semblent avoir une propension à vouloir dominer le monde. Pourquoi les blancs sont drôlesnous donne une belle leçon d’humilité en nous faisant ressentir ce que c’est que d’être sous la loupe de l’homme blanc. Rafraîchissant et original, ce documentaire possède la rare qualité d’éduquer avec intelligence.
Animation mêlant habilement fiction et réalité, le film nous livre un récit fantaisiste, dénonçant le pouvoir de la publicité télévisuelle. Gagnant d’une dizaine de prix internationaux.
Dans ce court métrage expérimental réalisé par le poète Claude Péloquin et narré par Raymond Lévesque, un savon raconte sa propre histoire tissée d’humour et d’images microscopiques hallucinatoires.
Invitation au voyage, ce long métrage trace un pont entre jadis et désormais à partir de souvenirs ciselés. Film personnel de Jacques Giraldeau, cette œuvre se déploie en une mosaïque de vestiges et d'images captés au fil des ans, au fil d'une vie. On y retrouve Évariste Quesnel, personnage énigmatique que l'on suit de Cuba à l'Île-aux-Grues, sans pouvoir le saisir, laissant telle une empreinte, l'endroit où il n'est plus. En sillonnant les fragments d'hier et d'aujourd'hui laissés pour la mémoire, le cinéaste inscrit l'art comme archive de la réalité. Où se vit, en quelque sorte, une fin de l'effritement du temps.
Court métrage expérimental réalisé en 1970 par Yves André et Claude Péloquin. « Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves? » devient le leitmotiv thématique de cette capsule qui s'intéresse aux progrès technologiques, à la vie en société et aux vérités universelles : celles de la reproduction des espèces et de la mort inévitable.
Court métrage d’animation explorant les notions relatives à la créativité artificielle. En 1965, un cinéaste décide de collaborer avec un calculateur électronique. La machine dirige l’artiste dans une aventure géométrique un peu psychédélique.
Le court métrage Nimmikaage (Elle danse pour son peuple) de Michelle Latimer est un requiem pour les femmes autochtones du Canada. Le film déconstruit couche par couche l’affectation attestée du nationalisme canadien.
Réalisé dans le cadre de la série « Souvenir », le court métrage Etlinisigu’niet (Vidés de leur sang) de Jeff Barnaby pulvérise ce qui subsistait du mythe d’un Canada juste et équitable. Le message du réalisateur est clair : nous sommes toujours là. Les efforts en vue de « se débarrasser du problème indien » ont échoué.
Réalisé dans le cadre de la série « Souvenir », le court métrage Mobiliser de Caroline Monnet se sert des archives de l’ONF pour proposer un exaltant voyage qui nous emmène du Grand-Nord jusqu’au Sud urbain. L’œuvre fait ressortir la tension entre les modes de vie traditionnel et moderne que vivent les Premières Nations.
Réalisé dans le cadre de la série Souvenir, ce court métrage de Kent Monkman utilise des archives de l’ONF pour établir des parallèles entre l’anéantissement du bison et les ravages provoqués par le système des pensionnats indiens. Une critique impitoyable de la période coloniale du Canada et de la douleur et de la perte infligées aux peuples autochtones.
Tourné dans les années 1970 à L'Abri d'Érasme, ce long métrage documentaire controversé de Pierre Maheu remet en question les méthodes thérapeutiques conventionnelles qui visent à isoler les malades de la société. Il nous fait pénétrer dans la commune du psychiatre Roger Lemieux, qui prône l'abolition de toute distinction entre « thérapeute » et « patient », vie professionnelle et vie privée. Ses « patients » schizophrènes sont des «invités» avec qui il peut aller jusqu'au contact intime pour parvenir à leur guérison...
Ce long métrage de fiction est un film-vérité qui projette sur la pellicule l'éclatement d'une famille de Saint-Henri, quartier défavorisé de Montréal, et les retrouvailles du mari avec la nature et la liberté. Mettant un terme à « une bagarre de 20 ans » et à 20 ans d'aliénation, Claude, père de 10 enfants, abandonne Yolande à son sort et opte pour la vie en commune, dans la campagne laurentienne. Yolande croupit dans son foyer et hurle son indignation, s'enfonçant dans un rôle irrécupérable. Recherche radicale du bonheur s'ouvrant sur l’esprit libertaire de la contre-culture des années 1970, ce film met en question nombre de schèmes sous-jacents à ce « bonheur de commande » qu'offre la société de consommation.
Ce court métrage expérimental traite de l'angoisse, telle qu’imaginée par Claude Péloquin, auteur, poète, interprète et cinéaste, au début des années 1970. Angles de caméra vertigineux, lieux oppressant et trame sonore préoccupante, le cinéaste se sert de son environnement et des propos de l’interprète Josée Vanasse pour exprimer cette maladie généralisée à une époque de grande accélération et de fureur de vivre.
Long métrage documentaire qui explore le concept des « hôtesses » en sol nippon. Au Japon, des jolies femmes occidentales sont invitées à y déménager pour devenir des hôtesses professionnelles. Situées socialement entre des geishas abordables et des escortes de luxe, elles font partie d’un réseau officieux censé faciliter les échanges entre hommes d’affaires stressés par leur travail et leur vie de famille, cherchant une fréquentation féminine raffinée le temps d’une soirée. Entre l’alcool, les restaurants et les danseuses, ces belles étrangères font partie d’un réseau illégal de marchandisation de la compagnie féminine.
Court métrage d’animation offrant un vibrant réquisitoire contre la guerre. Des enfants admirent gaiement une vitrine d’un magasin de jouets. Barbie et Ken s’y retrouvent aux côté d’un lion, d’un perroquet, d’un singe, d’une vache qui fait meuh et de clowns rigolos. Leurs regards se tournent soudainement vers des avions à hélices et des petits soldats de l’armée. Tout à coup, les personnages s’animent et se livrent au combat. La scène d’horreur fait disparaître les sourires des jeunes, stupéfaits par la violence qui s’offre à eux. Des explosions et des coups de mitraillette surgissent de tous bords, tous côtés. Plusieurs soldats tombent au combat. Film sans paroles.
Entre l'égoïsme des bourgeois et la bête passivité de leurs serviteurs, ce court métrage de marionnettes présente la tragi-comédie d'une société agonisante, dont les membres aveuglés se réfugient dans des comportements absurdes. Film sans paroles.
Comédie musicale mettant en vedette les quatre membres du collectif humoristique, Les Cyniques. André Dubois tient le rôle titre de IXE-13, « l'as des espions canadiens ». Il est entouré de Marc Laurendeau, Serge Grenier et Marcel Saint-Germain. Un film tout en musique, une joyeuse parodie des aventures du personnage légendaire issu d'un populaire roman-feuilleton des années 1950 signé Pierre Saurel.
La musique de Moussorgski inspire Bydlo, un court métrage d'animation de Patrick Bouchard qui met en scène un bœuf puissant surgissant de la terre humide pour être aussitôt dévoré par une humanité avide et querelleuse.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Dans ce film d'animation, un ours, attiré par les odeurs d'un bidon d'essence, se met à en renifler les vapeurs. Le voilà pris de convulsions puis d'hallucinations. Heureusement, il se libérera de cette «emprise» grâce à l'aide d'un hibou et d'un phoque. Un film destiné aux enfants pour les prévenir des dangers d'inhaler des produits toxiques. Film sans paroles.
Mamori nous fait pénétrer dans un espace tressé de franges d’ombres et de lumières, de noir et de blanc, déliant une matière aqueuse, jouant avec les sources sonores et la texture de la pellicule 16 mm. Les images et les sons qui constituent la matière brute de ce film ont été captés par le cinéaste Karl Lemieux et le musicien d'avant-garde, spécialiste du « field recordings », Francisco López, à l’occasion d'un séjour dans la forêt amazonienne. Mêlant technique artisanale sur pellicule et technologie numérique, Mamori oscille entre enregistrement et réanimation, transmutant la matérialité brute du son et des images en une expérience sensorielle extrême, à la frontière du visible, de la figuration et de l'abstraction. Seules certaines infiltrations de la composition sonore ramènent notre imaginaire vers la forêt tropicale et ce lieu lointain de l’Amazonie qu’est Mamori.
Peter est mort seul. Aucun membre de la famille n’ayant réclamé sa dépouille, il se trouve au salon funéraire entre les mains bienveillantes de Janice. Les images poétiques en noir et blanc de ce court métrage documentaire captent la tendresse, la dignité et le cœur avec lesquels Janice lave, rase et habille Peter. Alors qu’elle prépare le corps pour sa dernière demeure, Janice murmure des paroles rassurantes à son intention et décide, tout en travaillant, qu’il n’est pas du genre cravate et qu’il sera beaucoup plus élégant après un bon rasage. Toucher d’adieu nous présente une méditation sans artifice sur la compassion humaine, ainsi qu’un touchant portrait de la relation entre une entrepreneure de pompes funèbres et son protégé.
Présente partout, la machine impose à l'homme d'aujourd'hui un mode de vie entièrement nouveau. Arrivera-t-elle à l'asservir au point d'en faire un robot ou se fera-t-elle de plus en plus l'auxiliaire de l'intelligence? Ce court métrage d'animation réalisé uniquement avec des photos, incite le spectateur à une prise de conscience vis-à-vis de sa propre condition dans une société de plus en plus dominée par la technique. Film sans paroles.
Avertissement : ce film contient des clignotements d’images et des séquences d’effets stroboscopiques.
Court métrage expérimental sur une chanson de Robert Charlebois. Grâce à une technique d’animation image par image, le cinéaste André Leduc nous offre une œuvre psychédélique et étourdissante digne des années 1970.
Dans ce récit évocateur de l’éternelle marche humaine vers des lieux hospitaliers, Berta et Solomon atteignent un jour une terre flamboyante leur promettant un répit après leurs nombreuses errances. Ont-ils enfin trouvé… ou s’agit-il d’une autre étape au cours de leur infatigable quête?
Dans ce court métrage de fiction réalisé par Raymond Brousseau, un homme ordinaire se réveille dans un monde à l’envers! Journal illisible, les gens qui marchent à reculons, les voitures qui reculent : plus rien n’est pareil, mais tout semble bien aller.
Ce premier film d'Arthur Lipsett observe l'envers de la vie courante et met au jour des anxiétés que nous tentons d'oublier. À une foule d'images en apparence familières se superposent des fragments de discours saisis au passage et une voix qui répète en boucle : "very nice, very nice".
Commentaire acerbe sur l'ère de l'homme dominé par la machine: l'homme blasé, désintéressé de tout; l'homme qui n'attend plus que sa chance de tirer son numéro du lot. Le film est une succession de perspectives décousues sur une foule en mouvement.
Ce film fait partie du Programme anglais de l'ONF. Il n'existe pas de version française du film, mais vu l'importance de son cinéaste, Arthur Lipsett, et la nature expérimentale et décousue du film, nous avons pris la liberté de le rendre disponible quand même sur ONF.ca.
Ce court métrage expérimental d'Arthur Lipsett (Very Nice, Very Nice, 21-87) porte un regard incisif sur la puissance humaine, à la fois majestueuse et chaotique, à partir d'articles d'actualité datant des 50 dernières années. Le cinéaste appelle cela une « capsule du temps », mais son montage d'images est plutôt explosif.
Ce film fait partie du Programme anglais de l'ONF. Il n'existe pas de version française du film, mais vu l'importance de son cinéaste, Arthur Lipsett, et la nature expérimentale et décousue du film, nous avons pris la liberté de le rendre accessible sur ONF.ca.
Court métrage expérimental mélangeant des techniques d’animation et de prise de vue réelle. Un film où chaque image n'est jamais le résultat d'un seul cliché, mais de plusieurs. Des trucages optiques font de cette réalisation exclusivement esthétique, une intéressante expérience audiovisuelle; car la musique électronique originale contribue largement, elle aussi, à donner à la danse une toute nouvelle dimension qui ne saurait se retrouver ni sur scène ni en coulisses. D'après une chorégraphie de Martine Époque. Film sans paroles.
Réalisé en hommage au poète-peintre Henri Michaux décédé en 1985, ce court métrage d'animation s'inspire d'un de ses livres, Mouvements (Gallimard 1951), et propose un rapprochement inhabituel entre une pratique exceptionnelle de l'écriture et de la peinture et l'art de l'animation et du cinéma. Techniques : prises de vues réelles et gravure sur pellicule.
« Surgissant des entrailles de nulle part, une forme diaphane se laisse deviner à travers une lumière dorée... » Ce court métrage d'animation a nécessité la mise en œuvre de moyens scientifiques importants : micro-ondes, rayon laser, thermocouples. Art? Science? Magie? Un film à suspense énigmatique dont le but est de montrer l'explosion d'un phénomène connu. Film sans paroles.
Film amusant et satirique mélangeant les techniques de documentaire, de dessin et d’animation pour dénoncer un triste état des choses en Acadie. Un truck (ou camion) sert de pivot pour raconter, dans une langue colorée, les frustrations sociopolitiques d’un chansonnier, camionneur à ses heures…
Winnipeg, 1939 : Nihad Ademi, un immigrant bosniaque devenu « maire de nuit » de la ville, charge sa famille de capter les ondes multicolores de l’aurore boréale et utilise l’énergie ainsi obtenue pour diffuser, d’un océan à l’autre, des images du pays d’adoption qu’il adore à ses concitoyens en mal d’identité. Ce truc miraculeux irrite le gouvernement, qui organise un raid au laboratoire de Nihad pour empêcher la diffusion d’images patriotiques échappant à son contrôle.
Film d'animation décrivant les rebondissements inattendus que peut provoquer une banale « livraison spéciale ». L’histoire met en scène un mari, sa femme, un facteur et un perron enneigé.
Court métrage d'animation à la manière éblouissante de Norman McLaren. Le cinéaste illustre le phénomène insolite de la révolte de la matière. Mais pourquoi l'homme et l'objet ne se mettraient-ils pas d'accord en toute amitié?
Film expérimental qui met en scène Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens. Les danseurs vêtus de blanc évoluent dans un décor peint en noir, et l'ensemble, harmonieux, traduit toute la créativité de McLaren.
Court métrage d'animation dans lequel Madame Tutli-Putli monte à bord d'un train de nuit, traînant avec elle tous ses biens. Voyageant en solitaire, elle partage sa cabine avec des étrangers d'apparence tantôt bienveillante, tantôt menaçante. Quand tombe la nuit, elle se retrouve au cœur d'une angoissante aventure métaphysique, où la réalité se confond avec le rêve. Thriller jungien? Suspense hitchcockien? Tour de force artistique? Montez à bord, le train de nuit vous attend…
Ce film d'animation nous fait partager l'existence d'un couple en proie à une querelle familiale tandis qu'à l'extérieur, éclate un conflit nucléaire. Présenté de façon charmante et humoristique, ce film ouvre la voie à une multitude d’interprétations.
Dessin animé, parodie hilarante de la très populaire émission télévisée «Pimp My Ride». L'Host Bubs et sa gang se retrouvent au quai de Belle-Côte. Leur mission : rénover et modifier le bateau d'Albény le vieux pêcheur : «C'est parti par en avant, point par en arrière». Un vrai choc des cultures. La rencontre entre la traditionnelle cage à homard acadienne et la culture populaire du village global.
Documentaire qui saisit sur le vif des jeunes sur leurs planches à roulettes. Aussi populaire en 1965 qu’aujourd'hui, ce sport sur une jambe ou deux offre un beau spectacle mais une loi l’interdit dans la rue. Le cinéaste a capté leur soif de liberté.
Un film d'animation cruel et vrai, qui pose un regard critique sur la société de consommation. Le sort fait à un homme qui ne vit que pour manger sera-t-il celui que connaîtra la civilisation d'abondance qu'est la nôtre?
Court métrage expérimental utilisant différentes techniques d'animation (image par image et animation 2D). Des battements endiablés et des rythmes secrets créent le pouls d'une ville et lui insufflent vie.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 5, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette cinquième édition était «La fois où j’ai change d’idée».
Court métrage d'animation dans lequel l'artiste et illustrateur primé Howie Shia marie les médias traditionnels et numériques à un assortiment hétéroclite de genres musicaux pour créer un conte urbain visant à redonner au monde contemporain ses lettres de noblesse comme terre féconde d'aventures épiques et romanesques. N'y voyez pas un conte dont les héros sont d'humbles origines, mais bien l'histoire de deux jeunes écoliers pleins d'ambition, débordant d'un amour si profond qu'ils réinventent le paysage pour en faire des tableaux qui se renouvellent à l'infini en d'inextricables labyrinthes.
Animation de marionnettes mettant en scène un couple de créatures étranges qui élabore une perspective différente sur le cosmos.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 5, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette cinquième édition était «La fois où j’ai change d’idée».
HA'Aki est un court métrage d'abstraction impressionniste, où animation et musique s'inscrivent en simultanéité dans un processus organique de symbiose créatrice. La cinéaste Iriz Pääbo crée un nouveau vocabulaire cinématographique, qu'elle a baptisé «animbits», pour relater l'histoire extrêmement suggestive d'une partie de hockey. N'étant pas elle-même une grande passionnée du sport national du Canada, comme elle l'avoue volontiers, Iriz Pääbo a demandé à Eric Nesterenko, excellent joueur de la LNH des années 1960 et 1970 au parcours non conformiste, de lui servir de guide dans cette aventure artistique. HA'Aki est la représentation imagée et fantaisiste du hockey tel qu'il se joue dans l'imaginaire d'une poète de l'animation brillamment inspirée. Film sans parole
Documentaire qui explore les états de grâce vécus par les mystiques et les personnes en état de méditation. Une occasion d’accéder au cœur du chapitre le plus récent de la recherche scientifique portant sur ce phénomène. Des carmélites et des moines bouddhistes ont accepté de se prêter à l’expérience : le film présente les travaux exploratoires d’une équipe de l’Université de Montréal.
Jutra du meilleur film d'animation en 2003. L'histoire débute ainsi : Cet homme-là, quand on l'a amené à la clinique, c'était plus que pour un examen de routine. On lui a introduit une immense seringue dans la tête, de laquelle s'est échappée une sauce jaunâtre, qui, par une curieuse chimie, a donné naissance à deux hommes patibulaires. Ainsi commence ce film d'animation angoissant, dans lequel deux experts du ramonage parviennent à effacer les souvenirs contenus dans le cerveau de leur victime. Des marionnettes inquiétantes, qui habitent un monde rempli d'objets étranges.
Animation réalisée à partir de journaux et de magazines. Les coupures, groupées et soumises à un mouvement fragmenté, font ressortir la réalité qui se cache sous l'image fallacieuse, dont la publicité incarne le pire des abus.
Ce long métrage documentaire lève le voile sur le mystère entourant les machines à pluie et les légendes qui l’entourent. Depuis toujours, la fabrication de la pluie fascine. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, ces machines alimentent les conversations quotidiennes. Certains nient leur existence et se moquent de ceux qui y croient. D'autres ont des théories toutes plus originales les unes que les autres.