Pour mieux saisir l’essence du bonheur, la réalisatrice Nathalie Hébert donne la parole à Lucien Comeau, « philosophe du quotidien » et musicien de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. Un portrait en toute simplicité, qui suscite pourtant une réflexion profonde sur le sens de la vie et la réussite, au-delà des idées préconçues.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Un jeune immigrant français arrive au Canada avec une 2 CV dans ses bagages. Qui aurait cru que cette voiture emblématique de la France d’après-guerre, détonnant sur les routes de Vancouver, le mènerait à la rencontre d’une communauté de passionnés? Dans ce film signé Julien Capraro, Franck, Lionel, Harjeet et Johnny Mac, affairés à la préparation d’une exposition de voitures de collection, racontent comment, au-delà de la nostalgie d’une époque révolue, ces véhicules sont devenus un marqueur identitaire fort, un pont entre les cultures.
Partie de moi aborde un sujet méconnu : la perte de cheveux chez les femmes. Le documentaire s’intéresse à Karène, la femme du réalisateur, qui est atteinte d’alopécie et qui est prête à tout pour retrouver sa confiance en elle-même. Avec les témoignages de Madeleine, 17 ans, Jenny, 30 ans et Marie-Claire, 60 ans, le film questionne la beauté en plongeant dans le quotidien de femmes de générations différentes. Produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Ici Radio-Canada Télé.
Ce court métrage documentaire raconte l'histoire d'une communauté acadienne qui décide de reprendre en charge l'alimentation de ses jeunes. Lorsque germe l’idée d’améliorer le menu de la cafétéria d’une école primaire, à Cocagne, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, c’est tout un mouvement qui émerge. La communauté met la main à la pâte, s’affranchit des multinationales pour favoriser les productions des fermiers locaux. Tous s’impliquent pour faire de l’alimentation saine un but commun et une occasion d’apprentissage.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Dans ce court métrage documentaire, trois femmes francophones originaires du Sénégal, du Mexique et de la Belgique posent un regard sur leur expérience d’immigration à Vancouver, où elles élèvent seules leurs enfants. Avec force et résilience, ces femmes prennent le pari de reconstruire leur vie et d’offrir « cet autre possible » à leur enfant, tout en cherchant à faire leur place dans la société canadienne.
Porté d’entrée de jeu par la poésie du langage, ce court métrage documentaire nous entraîne dans un parallèle entre l’évolution du français acadien et les souvenirs de famille. Réalisé à l'occasion du concours Tremplin de l'ONF, ce documentaire présente de façon sensible le dilemme auquel font face les Acadiens : doivent-ils adopter le français normatif pour mieux se faire comprendre ou fièrement continuer de se servir de leur propre langage, qui reflète leur couleur, leur authenticité?
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Court métrage documentaire sur le phénomène des réseaux sociaux. Pour les adolescents, les réseaux sociaux sont plus qu’un moyen de communication : ils deviennent un mode de vie, un espace où ils se découvrent et créent leurs modèles; et ce, souvent au détriment des interactions réelles. À peine entrée dans le monde adulte, Nya, une jeune Torontoise, pose un regard critique sur l’impact que les réseaux sociaux ont eu, et ont encore, sur son identité, ses expériences et ses valeurs.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Leçon de passion et de créativité avec Emma Carroll, une jeune cinéaste de Shédiac, au Nouveau-Brunswick. Elle y réalise son propre court métrage avec un iPod.
Depuis 16 ans, les Acadiens entretiennent une grande histoire d’amour avec leur radio communautaire. Cette radio, bien enracinée dans la communauté, est devenue le témoin privilégié de sa réalité, son évolution, sa culture et ses luttes, renvoyant aux auditeurs un portrait à l’image de cette identité en constante mutation.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Voilà plus d’un siècle que les chercheurs d’or écument le Klondike en quête du précieux métal. Comme Charlie Chaplin et Lucky Luke avant elle, la réalisatrice se lance sur les traces de ces aventuriers des temps modernes qui rêvent encore de la ruée vers l’or. Réjean Audet est de ceux-là. Infatigable prospecteur, il garde la foi et la vocation. Et il suit aujourd’hui la tradition des mineurs qui ont jadis tout sacrifié pour faire fortune. À travers lui toute une époque revit, avec en toile de fond les vestiges industriels et les magnifiques paysages du Yukon. Alliant images d’archives et confidences d’arpenteurs de territoires convoités, La promesse du Klondike témoigne d’un lieu mythique au passé hors du commun.
Ce court métrage documentaire raconte un épisode dans la vie d’une famille propriétaire d’un magasin général à Pointe-Verte, au Nouveau-Brunswick. Nicole et Flavien, aidé par leurs fils, travaillent 109 heures par semaine. Ils n’arrêtent jamais. Alors que les parents, proches de la retraite, tiennent le fort depuis plus de 30 ans, les enfants rêvent à d’autres lendemains. Le réalisateur, qui a grandi dans l’épicerie familiale, signe la chronique quotidienne de ce lieu de passage, où la vie se conjugue à tous les temps. Multipliant les séquences à la fois cocasses et émouvantes, le film rend hommage à ceux qui se sont toujours dévoués à leur communauté, en assurant une présence rassurante de tous les instants.
Le « vrai » thé, en Acadie, c’est le King Cole. Il est mélangé au Nouveau-Brunswick depuis plus de 100 ans. Typiquement additionné d’un nuage de lait Carnation, il rappelle à chacun le goût d’une époque où l’on savait s’arrêter et savourer le moment présent.
Ce court métrage documentaire porte un regard ludique sur la tradition du thé en Acadie et ses multiples symboles. Certains disent que le thé favorise le dialogue et dissipe les malentendus; d’autres prétendent lire l’avenir dans les feuilles laissées au fond des tasses. Y aurait-il véritablement une magie du thé?
Court métrage documentaire poétique sur la disparition et le deuil. À Moncton, un quartier historique est anéanti par les pelles mécaniques. Simultanément, le père de la cinéaste succombe au cancer. Avec poésie, la maladie et la mort sont mises en parallèle avec la démolition des maisons tant aimées. Qu’est-ce qui survit quand les lieux, les arbres, la vie d’un proche deviennent poussière?
Comment un homme en vient-il à quitter subitement sa famille pour s’isoler dans un monastère? Ce court métrage documentaire capte les souvenirs du fils et de l’ex-épouse d’un homme désormais devenu « roi » d’une secte religieuse. Avec la cinéaste, ils prennent la route pour visiter celui qui les a abandonnés 45 ans plus tôt.
Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean, d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l'auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce « retour aux sources » nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l'avenir du français hors Québec n'est pas nécessairement sombre. Ainsi la culture franco-albertaine s'épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous.
Empruntant la fluidité d'une chorégraphie, ce court métrage documentaire nous présente Sylvie Mazerolle, une jeune femme pour qui danser est un besoin essentiel. La sensibilité du personnage crève l'écran. À travers sa démarche, le film dresse aussi un état des lieux de la danse en Acadie. Actuellement établie à Vancouver, la jeune danseuse éprouve la nostalgie de son Acadie natale et cherche un projet qui l'en rapprocherait. Mais où qu'elle soit, elle continue de vivre sa passion, car son pays est la danse.
Ce documentaire témoigne du travail de deux sages-femmes qui, en profonde communion avec les êtres qu’elles accompagnent, permettent à la vie de suivre son cours. Devant la fenêtre de sa chambre d’hôpital, une malade regarde le printemps s’installer en sachant qu’elle va mourir. Une accompagnante recueille ses confidences. Au même moment, une autre femme, sur le point de donner la vie, apprivoise sa peur de la douleur avec la complicité d’une sage-femme.
Ce court métrage documentaire raconte une journée dans la vie d'une fillette de onze ans, prénommée Alanna, qui souffre du syndrome d'alcoolisme fœtal (SAF) et passe un après-midi à la pêche. À Whitehorse où ils vivent, Lilliam et Richard prennent soin d'Alanna depuis qu'elle a six semaines. Leur dévouement et leur affection pour l'enfant les a amenés à travailler pour le Fetal Alcohol Syndrome Society of the Yukon, un organisme qui sensibilise la communauté au SAF. Tout en présentant les effets dévastateurs de l'alcool sur la grossesse, le film dépeint le cheminement et les conditions de vie d'une famille qui a choisi de se dévouer à un enfant qui en est atteint.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Dans un village du Cap-Breton, des moines bouddhistes méditent dans leur abbaye tandis que des pêcheurs acadiens partent en mer relever leurs trappes à homards. Ces deux communautés que tout semble opposer - langue, culture, religion - partagent pourtant plus de ressemblances qu'il n'y paraît. Le film tisse délicatement des liens entre les croyances des deux groupes qui, chacun à leur façon, conçoivent la vie comme un cycle.
Une fois l'an, les moines bouddhistes partent en mer pour relâcher des homards capturés par les pêcheurs. Ces homards pourront poursuivre le cheminement cyclique de la réincarnation qui mène vers l'illumination. De leur côté, les pêcheurs conçoivent la vie comme un cycle naturel qui se renouvelle. En remettant délicatement à l'eau les homards femelles porteuses d'oeufs, ils préservent la vie. Ces oeufs deviendront les homards que pêcheront leurs descendants. Réflexion sur la vie vue comme un cycle, ce film évoque les thèmes du respect mutuel et de la tolérance.
Documentaire sur une famille durement touchée par une grave maladie génétique, la phénylcétonurie (PCU). Huit des treize enfants de la famille Lirette souffraient de déficiences intellectuelles et physiques dues à cette maladie inconnue à l’époque de leur naissance. À l’aide de témoignages et d’images d’archives, Anika Lirette signe un portrait de famille touchant qui honore la mémoire de ses grands-parents.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Dans ce court métrage documentaire, la réalisatrice d’origine haïtienne Martine Duviella retrace le passé militant de ses parents, exilés d’Haïti en 1957, alors que le dictateur François Duvalier prend le pouvoir. C’est au Canada qu’ils trouvent leur terre d’exil. Dans les cafés du quartier Côte-des-Neiges, ils se rassemblent régulièrement avec d’autres jeunes intellectuels haïtiens et rêvent de refaire leur pays. À travers leur histoire, la cinéaste tente de sauver de l'oubli le passé d'une génération qui s'est sacrifiée pour tenter de délivrer Haïti.
Qu'arriverait-il si trois immenses drapeaux franco-ontariens déambulaient sur les plaines d'Abraham, à Québec durant les célébrations de la Saint-Jean-Baptiste? Andréanne Germain, jeune Franco-Ontarienne, s'est mis en tête de répondre à cette question. Loin de vouloir provoquer les Québécois, elle souhaite plutôt les sensibiliser à sa réalité. Elle a choisi comme arrière-plan la Saint-Jean-Baptiste, fête des Canadiens français, devenue la Fête nationale du Québec en 1967.
Le scénario qu'Andréanne imagine est audacieux. Elle a recruté ses cobayes par Internet. Deux Québécois, qui ignorent complètement leur mission, reçoivent chacun un immense drapeau franco-ontarien. Elle leur annonce avec un malin plaisir qu'ils devront parcourir avec elle la ville de Québec...
Pis nous autres dans tout ça?, c'est la question qu'une jeune Franco-Ontarienne pose aux nationalistes du Québec. C'est aussi l'expression, sur un mode ludique, de l'inquiétude d'une troisième solitude canadienne.
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère. L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
Ce court métrage de fiction se déroule l'espace d'un après-midi d'été, dans un parc public. S'écrit alors, sous nos yeux, un conte urbain mettant en scène une vendeuse de bonbons, un écrivain, la foule colorée des passants et un chapeau aux étranges pouvoirs. La jeune vendeuse est aux prises avec des difficultés à communiquer lorsqu'elle reçoit ce couvre-chef qui lui donne une toute nouvelle aura. L'histoire bascule alors du côté du rêve et de la fantaisie.