Question directrice : Dans quelle mesure les survivantes et survivants de violences à caractère sexuel ne sont-ils pas les seules victimes du silence entourant ces abus commis par des membres d’une institution, qu’elle soit religieuse ou sociale ?
Et si c’était vous ? Invitez les élèves à mener une réflexion sur les conséquences (à court, moyen et long termes) qu’ils pourraient vivre si c’était une personne en position d’autorité, comme un prête, leur enseignant ou leur enseignante, ou bien leur coach sportif, qui commettait ces actes. Invitez-les à consigner ces conséquences dans un tableau, par exemple.
Résumé : Les conséquences de l’agression sexuelle vécue pendant l’enfance peuvent perdurer à l’âge adulte (troubles de la santé mentale, SSPT, abus de drogues et d’alcool, douleurs chroniques, etc.) et venir affecter la trajectoire de vie des victimes ainsi que leurs relations conjugales et parentales (difficultés d’attachement, crainte de l’intimité, moins de confiance envers les autres). Le fait d’avoir été victime d’agression sexuelle dans l’enfance augmente le risque de développer des problèmes de santé mentale, parfois graves, à l’âge adulte. Les problèmes de santé mentale sont d’ailleurs l’une des conséquences les plus importantes : les séquelles psychologiques sont les plus difficiles à assumer et à guérir. La victimisation va également avoir des conséquences sociales, physiques et financières.
Le Silence - Les victimes du silence (Extrait 2), , provided by the National Film Board of Canada
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