Question directrice : Dans quelle mesure, comme citoyennes et citoyens, pouvons-nous contribuer à une transformation de nos collectivités afin de soutenir la reconnaissance sociale et juridique des victimes et des survivants et survivantes de violences à caractère sexuel ?
Résumé : Les propos de maître Talach et de la professeure Marie-Andrée Pelland permettent de constater que plusieurs actions sociales, judiciaires et politiques restent à accomplir pour prévenir la victimisation à caractère sexuel des enfants dans les organisations et pour soutenir les victimes et les survivants et survivantes au Nouveau-Brunswick et au Canada. L’amélioration de la protection des droits des victimes et la tenue d’enquêtes indépendantes ou la mise en place de commissions d’enquête dans certaines communautés permettraient de faire la lumière sur les dommages subis, mais également de comprendre le rôle d’institutions religieuses dans le maintien du silence et la protection des agresseurs. Pourtant, le Canada faisait figure de précurseur en 1989 avec la création de deux commissions d’enquête pour faire la lumière sur des allégations d’agressions physiques et sexuelles commises sur de jeunes garçons résidents de l’orphelinat de Mount Cashel à St. John’s, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, par des religieux membres de la communauté des Frères chrétiens (commission Winter et commission Hughes). Depuis, toutefois, les actions sociales et juridiques pour comprendre la réalité de survivants et survivantes dans les provinces de l’Atlantique sont peu nombreuses.
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